jeudi 20 décembre 2007

lundi 17 décembre 2007

Meu Caro Amigo - Chico Buarque

Meu caro amigo me perdoe, por favor
Se eu não lhe faço uma visita
Mas como agora apareceu um portador
Mando notícias nessa fita

Aqui na terra 'tão jogando futebol
Tem muito samba, muito choro e rock'n'roll
Uns dias chove, noutros dias bate sol

Mas o que eu quero é lhe dizer que a coisa aqui tá preta

Muita mutreta pra levar a situação
Que a gente vai levando de teimoso e de pirraça
E a gente vai tomando que, também, sem a cachaça
Ninguém segura esse rojão

Meu caro amigo eu não pretendo provocar
Nem atiçar suas saudades
Mas acontece que não posso me furtar
A lhe contar as novidades

Aqui na terra 'tão jogando futebol
Tem muito samba, muito choro e rock'n'roll
Uns dias chove, noutros dias bate sol

Mas o que eu quero é lhe dizer que a coisa aqui tá preta

É pirueta pra cavar o ganha-pão
Que a gente vai cavando só de birra, só de sarro
E a gente vai fumando que, também, sem um cigarro
Ninguém segura esse rojão

Meu caro amigo eu quis até telefonar
Mas a tarifa não tem graça
Eu ando aflito pra fazer você ficar
A par de tudo que se passa

Aqui na terra 'tão jogando futebol
Tem muito samba, muito choro e rock'n'roll
Uns dias chove, noutros dias bate sol

Mas o que eu quero é lhe dizer que a coisa aqui tá preta

Muita careta pra engolir a transação
E a gente tá engolindo cada sapo no caminho
E a gente vai se amando que, também, sem um carinho
Ninguém segura esse rojão

Meu caro amigo eu bem queria lhe escrever
Mas o correio andou arisco
Se permitem, vou tentar lhe remeter
Notícias frescas nesse disco

Aqui na terra 'tão jogando futebol
Tem muito samba, muito choro e rock'n'roll
Uns dias chove, noutros dias bate sol

Mas o que eu quero é lhe dizer que a coisa aqui tá preta

A Marieta manda um beijo para os seus
Um beijo na família, na Cecília e nas crianças
O Francis aproveita pra também mandar lembranças
A todo o pessoal
Adeus

dimanche 16 décembre 2007

vendredi 14 décembre 2007

mercredi 12 décembre 2007

lundi 10 décembre 2007

Jolie, jolie...


Avenida 9 de julio




Cette avenue absolument embarassante - impossible de latraverser en un feu vert - a la pompeuse répuation d'être la plus large du monde. Description sommaire de sa composition plutôt prétentieuse : Petit trottoir de gauche numéro 1 >>> Petite rue à deux bandes >>> Grand trottoir de gauche numéro 2 avec allée et arbres et clochards >>> Majestueux couloirs pour automobiles en fureur: six ou sept bandes en sens unique>>> Enorme trottoirs pour piétons fatigués d'avoir déjà bravé toute cette circulation, terre du milieu, No man's land pour aventuriers des rues (numéro sauve-qui-peut) >>> RE >>> Pharamineuse avenue à six ou sept bandes - sens unique: l'inverse >>> Trottoir de taille (numéro 4) avant le dernier grand saut >>> Dernière petites rues à deux bandes seulement avant le tant attendu >>> Trottoir numéro cinq, la terre promise, la fin du calvaire.
À Part cela cette avenue est loin d'être moche au contraire, elle yeute le tant adoré obélisque qui en fait n' a pas grand chose de spectaculaire, on ne lui pardonne pas par contre les effrayants panneaux publicitaires, hymnes à l'idiotie surconsommatoire des peuples en dérive de tous les côtés des hémisphères.

Milongas




Une initiation au tango qui me laisse rêveuse - En Plaza Dorrego pour commencer, dans le quartier de San Telmo qui est le coeur du tango, puis à la Confiteria Ideal (cadre splendide de plusieurs scènes de films comme Evita et La leçon de tango), et al Niño Bien, où les milongas vous entraînent jusqu'au bout de la nuit, au fil des lignes et du champagne des hommes que la loi du nombre a transformés en Rois.

Vendendo flores...

Louca Buenos Aires




After an extremely delicious week in this fascinating town of Buenos Aires I am finally back in Brasil (São Paulo again for the moment). But I am finally uploading my last pictures so...

mardi 4 décembre 2007

La lecon de tango



Subte de Buenos Aires



The oldest subway in Latin America - 1914!
Les wagons son en bois, authentiques, il y a des petite lampes qui remplissent l'atmosphère de charme, au passé simple. Les stations aussi sont d'époque, et si toutes sont de carrelage blanc chacune est unique et y rajoute une bande de sa propre couleur. Perú est bleue, Saentz-Pena jaune... Pour les gens de l'époque, qui souvent ne savaient pas lire.

Conejo a la cazadora y Mendoza


Ce matin j'ai trainé dans les rues de Buenos Aires comme si cette ville était mon quartier. Je me suis baladée au rythme apaisant d'une journée grise et mouillée, au gré des rues quadrillées. La ville est carrée et toute en courbe, sévère, impétueuse. Je me sens bien à Buenos Aires. Je me retrouve à ma solitude et cette fraicheur m'enivre. Sur la 25 de Mayo, l'avenue qui relie la fameuse Plaza de Mayo, place de la maison rose et des mères de mai à celle du Congrezo, imposante et londonienne. L'avenue est large et prend des airs de Madrid. C'est le microcentro, quartier des bureaux mais aussi de petits commerces de toutes sortes, quincailleries, papeteries, magasins de brosses, de clous, pour chaque brol il y en a un spécialiste. Je me suis retrouvée porte à nez avec un Miguel renfrogné, et me suis fais inviter dans une bonne et jolie brasserie. Conejo a la cazadora y Mendoza. Crema catalana y ristretto.

25 de Mayo - Reflets




Plaza Congreso

Dans l'ascenseur

Cage d'escalier

dimanche 2 décembre 2007

La Boca "la canaille"


Et me voici à Buenos Aires, capitale du tango et de la parilla avec un ch silvouplait.
De la viande à gogo, des beaux ténébreux qui se plongent dans votre regard - et le leur dans votre décolleté en s'entourant de vos bras et de vos jambes sans se gener le moins du monde. Il fait beau - trop beau - chaud -trop chaud -et on mange bien. Je ne suis là que depuis deux jours mais la ville est belle et intrigante, plus européennes que les cités brésiliennes, mais muy sexy, sí...

Buenos Aires